En tant que professionnel de santé, il y a des droits et des devoirs à respecter. C’est ce que l’on nomme la déontologie professionnelle. En effet, chaque professionnel de santé doit respecter ce code. Certains de ces principes sont relatifs à la profession en elle-même comme l’exercice de la fonction, la pratique, les consignes envers les collègues, la technicité utilisée. D’autres principes concernent les patients comme le comportement envers eux, les obligations de l’informer avant d’entamer des soins, le secret professionnel, et bien d’autres. Il y a aussi les principes éthiques. Ils sont parfois les plus difficiles à appliquer puisqu’ils peuvent être en contradiction avec certaines valeurs propres à chacun. Il existe trois grands principes éthiques dont vous lisez la suite ici.
Principes éthiques énoncés dans le code de déontologie des professions de santé : Quels sont-ils ?
Il y a plusieurs principes éthiques qui rentrent dans le code déontologique des professions médicales. Les grandes lignes sont les mêmes pour toutes les professions. Les aspects techniques sont propres à chacun. En effet, certains principes ne pourront pas forcément s’appliquer de la même manière pour un infirmier que pour un médecin ou un pharmacien. Il est parfois difficile de concilier ses valeurs et le principe éthique. Le professionnel de santé doit cependant faire au plus avantageux pour le patient.
Le principe de bienfaisance et de non-malfaisance
Ce principe est l’un des plus vieux puisqu’il est présent depuis le début de la pratique des professions de santé, essentiellement des médecins. Il correspond au fait que le professionnel de santé doit faire le bien et soulager son patient. L’idée est de faire ce qui est le plus avantageux pour le patient. Malheureusement, dans certains cas, le plus avantageux pourrait mettre en danger le patient comme des allergies à un médicament. Il faut alors trouver la solution la moins mal malfaisante pour soigner le patient.
Le principe d’autonomie
Le but aujourd’hui est de soigner le patient dans les meilleures conditions possibles et qu’il se rétablisse rapidement. Le corps médical œuvre donc beaucoup aux bien-être du patient et à son autonomie. Il redevient ainsi le centre de la discussion et a le droit de donner son avis sur les propositions qui lui sont faites. Pour une opération avec deux modes opératoires par exemple, le chirurgien va lui expliquer les faits, les avantages et inconvénients, pourquoi il choisit telle technique. Le patient peut dire qu’il est pour ou contre et pour quelle raison.
Le principe de justice
C’est peut-être le plus complexe à comprendre et à appliquer. Ce dernier peut varier d’une culture à l’autre, d’un pays à l’autre. En France, il s’agit de la non-discrimination, de l’accès aux soins pour tous et la solidarité. C’est souvent là que les valeurs propres à chaque professionnel peuvent entrer en contradiction. Par exemple, lorsque l’on aborde le sujet de la fin de vie, l’interruption volontaire de grossesse ou encore l’entrée en service psychiatrique. Ce sont des domaines où valeur et éthique sont malmenées.
